La Petite Marchande d'Articles

Jeudi 12 mai 2011 à 22:45

 

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Dimanche 8 mai 2011 à 13:13

 

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Lundi 21 février 2011 à 0:20





         J'ai passé les six barres aujourd'hui. Mais la sixième n'a pas sonné comme la première ni même comme la cinquième. Une grande barrière en moi s'est brisée, une grande délivrance s'est avancée en moi. La thérapie folle, un peu incomprise, ignorée a marché. Aujourd'hui je ne suis plus psychologiquement écartée mais banalement traduite. Je suis née dans une voie, je suis allée dans une autre. C'est la bonne.
         Aujourd'hui, mais aussi depuis toujours je ne ressens pas au bon moment. Là c'est trop et pas assez. Tant pis, je m'en vide, et m'en remplis. Viendra le temps des regrets, mais pour l'heure, pour l'instant qui vit en moi, sérénité et fatigue aimable prennent le pas sur la culpabilité dévorante. Je comprends mieux la construction du moi aussi. C'est une phase que j'aime, qui se balance et évolue tendrement comme je l'entends, comme je le sens.
        Toujours persuadée que la vie se répète éternellement, que l'histoire ne fait que ressasser un monde qui a déjà vécu un trop grand nombre de fois, je me rends compte de la nuance du temps. C'est à long terme qu'on refait par oubli. Au contraire, c'est irréfutable, mon histoire se répète mais je la considère d'une autre manière, dans un autre sens, et d'une autre couleur, je n'oublie pas. Peut-être pourrais-je dire que j'appréhende mieux, peut-être même que la blessure a crée la corne nécessaire pour devancer le contrecoup. Surement que le proverbe est faux, mais dans ma phase, dans mon moment et instant, elle sonne plutôt juste. Aujourd'hui, je parle de moi les yeux ouverts.

 
and I am feeling good.


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C'est TataTeter qui l'a fait =O

Jeudi 6 mai 2010 à 21:14




 













C'est TataTeter qui l'a fait =O

Vendredi 22 janvier 2010 à 21:54

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Intrue, je ne m'extraie pas de la surface. Le paradoxe est étrangement mal pensé. Oppression. La sélection naturelle ne me choisira pas, il y a bien plus assidu. J'ai fini, eux non. C'est par le détail que nait la généralité. C'est par la curiosité qu'est né l'éternel problème. Qui n'en est pas un. Un jour seulement. Le corps est prévisible, il laisse transparaître l'avenir proche, ou moins proche. Mais je ne me vois toujours pas. Je n'ai pas vu. Je ne sais pas si je verrais. Je ne pense plus au après. Je ne pense plus. Il faut laisser aller et bruler le contrôle, il détruit lui-même l'impulsif et la surprise. Le jeu n'est pas amusant, il fait revivre le bon et le mauvais. Mais le premier fait surface. Plus léger, il chevauche. Je gratte pour passer, pour ne plus vivre dans cette ère, pour laisser aller l'emprise libérée. C'est dans cette case que l'on s'échappe, tout au bout, après le fossé. J'en verrais tomber et espère ne pas les suivre. À mon instable pensée future, je libère le passé évoluant par le présent. Ils sont liés mais ne s'entendent pourtant pas. C'est en attendant que mes yeux se ferment. Lentement.




C'est TataTeter qui l'a fait =O

Jeudi 19 novembre 2009 à 19:32

Les lèvre gercées.
Les mouchoirs se prennent pour de la soie, dans cette misérable boite de carton.
Les petits fantômes vibrent.
Les carrés blancs s'illuminent.
Les paupières veulent se rejoindre, enfin.

Tremblements.

Nous ne sommes plus en phase, le fou reste le même, c'est une constance jusque.
Atypique, il n'en reste plus qu'une et demie, mais.
La division ne réduit pas à zéro.
Était-ce à la naissance ?

Je perd...

La logique s'en est allée loin, elle aussi.
Le danger est proche, la peur arrivera élégante.

E x i l

Je ne veux plus recommencer.
Mais tout s'annonce relativement bien, pourtant c'est la mélancolie qui m'emporte loin.
Ou sont les clés de chez moi ?
Que ferais-je ensuite ?

Fatigue.

Ne brûlons pas les étapes, le temps existe lui aussi.
Le sens s'est perdu en chemin, mais la raison reste sur sa voie.
Il est lent ...
Et tout s'agite.



Je ne veux plus être
Plus être
moi.


 
 
 

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Jeudi 1er octobre 2009 à 21:34

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     Pour la première fois, les deux chapitres du livre s'entrechoquent. Avant ... avant, la simplicité les sauvait, ils alternaient, sagement, patients. Ce n'était qu'après la préface qu'ils avaient la bonté d'intervenir. Une histoire passionnante à chaque fois. Une histoire silencieuse, qui se suivait discrètement entre les rires et les sourires. Le chapitre Un commençait son histoire, bien plus töt que le Deux, lui n'arriva qu'ensuite, au moment opportun pour lui aussi commencer sa petite histoire. Ainsi, chacun leur tour, ils s'invitaient pour créer un peu de vie. Ce ne fut qu'après un long silence pesant, le manque était trop grand, qu'ils décidèrent d'intervenir au même instant, à la même heure, l'effet étant deux fois plus grand, le coup était bien plus réussi, ceci pour le plus grand bonheur du lecteur. Le chapitre Deux, redondant, faisant intervenir sans cesse les mêmes personnages, ne perdait pas de sa force, il avait le génie pour créer des actions plus fortes encore à chaque intervention, le lecteur ne s'ennuyait pas, la surprise était à chaque fois plus intense, plus surprenante. Le chapitre Un, lui agissait à l'inverse. Les personnages principaux changeait, leur caractère s'opposait en tout point, les pensées, les paysages, ... Mais l'histoire était toujours la même, encore et toujours.

     Ils seront au rendez-vous demain. Ils seront là, attendant impatiemment leur lecture. Le livre sera là, devant la porte. Et rien ne l'enlèvera de cette place, personne. Car le Chat est noir, car le père hausse les épaules, car le frère est loin, et parce que jamais plus, non jamais plus, l'appel sera assez fort pour empêcher l'inévitable. Alors, c'est après un an de lecture que le lecteur comprend enfin une chose : lui n'est qu'acteur dans ce conte sans fin, et ce sont ces chapitres qui le lisent, tranquillement au fond d'un fauteuil, se régalant de ce scénario si rayonnant. Le sourire se dessinait, les éclatement de rires fusaient, le cuir était doux au touché. Le jour de fermeture n'est pas encore arrivé, l'histoire ne s'arrête pas aujourd'hui, elle ne fait que commencer.
Enjoy.

I hate days like This.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Dimanche 24 mai 2009 à 14:33

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C'est TataTeter qui l'a fait =O

Lundi 18 mai 2009 à 22:49

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      Il y a des soirs comme ceux-ci où des films nuls comme ceux qui passent régulièrement des lundi soirs comme ceux-ci, nous font réaliser par une séquence totalement incongrue et sans aucun rapport, à quel point notre vie peut être un tourbillon sans fin, sans aucune échelle ni aucune corde pour s'agripper et se sauver de la noyade. Il y a des soirs comme ça où on ne peut que constater le sur-place d'un trouble psychologique qui semblait à première vue réglé.  Des soirs où l'espoir ne peut plus espérer berner le constat déconcertant. Déjà trois. Et combien encore ? Quel chiffre déclarera la fin ? Quel nombre m'assurera, par les déceptions, la guérison ? Et quand cesserais-je de sceller mes plaintes ici-même ?



Je prendrais la carte du plaisir présent car naïf.



The lonely Moon child is waiting for a smile from a sun child...

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Mercredi 1er avril 2009 à 21:38

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L'or de nos mémoire n'est pas précieuse, les murs en papier mâché sont humides, le rire de notre bonheur est éphémère. Nous sombrons dans l'incertitude.

Les cousins de nos bovins ne sont plus ceux que nous attendions, ils ont toujours été ce qu'ils ont été et le resterons. Marchant sur la Terre, broutant l'herbe sans savoir d'où pouvait venir cette denrée, sans vouloir chercher d'où venait l'eau des rivières. Ne sachant pas d'où les montagnes poussent, les cousins s'en portent bien.

[Alors vraiment, avec le temps, on n'aime plus.]

Un nouveau départ. Une nouvelle aventure, de nouvelles choses, les mêmes pensées. Le ciel est noir, l'eau coule sous le pont et sur mes joues, les ciseaux brûlent de honte, et le piano résonne dans mes oreilles. Et pourtant. La raison n'est plus de ce monde, les raisons sont perdues dans le cercle de l'idiotie, de l'inconscience, et de la dégénérescence.

[Tu sais que j'ai du mal à parler de toi.]

J'aimerais ne pas oublier les bons côtés, j'aimerais ne pas être égoïste de compréhension et châtier l'éloignement de mes sentiments.




[It will all get better in time.]




C'est le 1er Avril : marrez-vous.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

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