La Petite Marchande d'Articles

Dimanche 3 février 2008 à 1:12

   Henley on Thames




    Un vent frais traversait les rues de New York par ce matin ensoleillé. Ichabot Crane se tenait debout, une à lettre dans sa main et il se dirigea vers la table poser la lettre. Une fois lue, Ichabot se précipita sur son attirail d'instruments de chirurgien, tous plus effrayants les uns que les autres. Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Les affaires reprenaient.
    La lettre venait d'un petit village isolé, du nom de Henley on Thames, ou l'on demandait a l'inspecteur de dénouer une affaire des plus "mystérieuses". Deux meurtres avaient été commis, les victimes faisant partie d'une famille hautement placée dans le village. Tous deux avaient été tués de la même manière. Ichabot n'en savait pas plus.
    Il appela alors une diligence. "A Henley on Thames Cocher !"

    Le voyage était si long qu'il passa une journée entière a l'intérieur. La diligence s'arrêta enfin, Ichabot n'eut pas le temps d'attraper la poignée de la portière qu'elle s'ouvrit d'elle même. Une petite fille habillée d'une robe blanche, les pieds nus, se tenait devant lui, immobile et muette. Elle avait des cheveux blonds resplendissants et des yeux bleus si profonds qu'ils inspiraient une certaine inquiétude.
    " - Aheum ... Enchanté, mademoiselle.
      - Bon voyage Monsieur Crane ?"
Suite à ces dires, la jeune fille s'en alla soudainement vers l'obscurité. Ichabot se précipita hors de la diligence pour voir où se dirigeait la fillette mais elle avait déjà disparu. Surpris de cette rencontre, il saisi sa mallette et se mit en marche pour le village. La nuit était noire, il aperçut au loin une lueur jaunâtre et fut donc obligé de s'y rendre. Il frappa à la porte, celle-ci s'ouvrit soudainement, c'était un vieil homme qui apparaissait devant lui.
    "- Bonjour, Monsieur Crane, je suppose ?
     - C'est cela, et vous êtes ..?
     - Theodor Moravia.
     - Pourrais-je dormir ici, le temps de cette enquête ?
     - Oh oui bien sur, entrez donc que je vous explique."
Ces civilités faites, Ils s'installèrent tous deux prés du feu. L'aubergiste commença son récit.
    "- Deux meurtres ont donc été commis dans ce village. Tous deux dans la même demeure, c'est justement celle qui se tient en face. Ils étaient mari et femme, c'était des gens très réputés vous savez ? Les White. Le plus étrange dans tout ceci, c'est qu'ils se sont en allés par la même cause ...
     - Laquelle, je vous prie ? demanda-t-il, armé de son carnet.
     - Les flammes de l'Enfer Monsieur.
     - Quand ils n'ont pas d'explications, les Hommes ont la fâcheuse habitude de trouver la sorcellerie comme coupable. Je crois, moi, en la science et la raison.
     - Nous sommes bien loin de votre science Monsieur.
     - ... Quelle était cette fille blonde qui m'a accueilli en sortant de ma diligence ?
     - Cela doit être Jane White, la fille des victimes, elle se promène souvent la nuit tombée, dans la forêt en face. Méfiez-vous d'elle Monsieur l'inspecteur, elle serait capable de tout pour vous éloigner de sa route.
     - Vous voulez dire que ...
     - C'est exact, Monsieur, je la soupçonne, et je ne suis pas le seul, d'avoir tué ses deux parents.
     - Nous vérifierons cela. Pour l'instant, je ne demande qu'à trouver un bon lit afin de pouvoir m'endormir."
   
    À l'aube, Ichabot était déjà levé. Sa mallette dans la main gauche, il s'en alla vers cette demeure. Massive malgré ses toitures pentues et ses hautes fenêtres, elle semblait tout droit sortie de l'ancien temps. Des gouttières, mal entretenues, pendaient au coin des murs et le petit toit qui couvrait la galerie extérieure était par endroits totalement effondré. Sans faire attention à ces détails sinistres, Ichabot monta l'escalier d'accès et poussa l'épaisse porte en bois. Des signes étaient gravés sur l'extérieur ce qui n'était pas pour rassurer Ichabot. La maison avait l'air d'avoir eu des bouleversements. Des tables étaient renversées, il y avait des traces de suie sur le mur. L'inspecteur s'intéressait pourtant au premier étage. L'aubergiste lui avait dit le matin-même que les meurtres auraient été commis a l'étage. Il y monta donc.
    Le couloir était sombre, il n'y avait aucune fenêtre et toujours ces traces de suie sur le long. Au fond, une porte ouverte laissait passer de la lumière, il s'y approcha, poussa la porte et un horrible spectacle s'imposa à lui. Une grosse araignée était pendu au mur. Il sursauta en laissant entendre un cri mais finit par reprendre ses esprits. Il se précipita dans la chambre de tel qu'il ne prit le risque de se faire attaquer par le monstre.
    S'avançant dans la pièce ornée de dessins symboliques, il sentit un craquement sous son pied. C'était un oiseau, plus exactement un cardinal. Remplie de peur, il saisit l'oiseau en question. mais pourtant, la cause de sa mort n'avait pas été son pied maladroit, mais une aiguille qui lui transperçait la gorge. Il le lâcha sur le coup, se retourna d'un seul trait et remarqua des dizaines d'oiseaux accrochés par un fil, celui là avait dû tomber.
    "Aimez-vous les oiseaux, Monsieur Crane ?"
Il sursauta de nouveau, un cri, cette fois plus poussé accompagna ce sursaut. C'était Jane White, la fillette qui terrorisait ce pauvre village.
    "- Ah ! C'est vous. Que faites vous ici ?
     - N'ai-je donc pas le droit de pénétrer dans ma chambre, Monsieur Crane ?
     - C'est donc votre chambre.
     - Elle l'est, en effet. Sa main entre-ouverte laissait apparaître de la suie sur celle-ci.
     - ...Savez-vous où sont enterrés vos pauvres parents, mademoiselle ? voulant à tout pris changer de conversation.
     - Bien sur, suivez-moi, Monsieur Crane."
Après une longue marche, tous deux firent faces à un cadavre de corbeau.
    "Ne regardez pas par là, c'est ici qu'il faut regarder."
Sur la gauche, deux formes carbonisés étaient allongées sur l'herbe.
    "- Comment ? C'est vous qui les avez déterré ?
     - Je savais bien que vous alliez vous y intéresser, Monsieur Crane."
L'inspecteur fit un pas en arrière.
    "- Vous savez, Monsieur Crane, je n'ai jamais supporter l'idée qu'on puisse me traiter comme une petite fille insouciante du monde qui l'entoure, quelqu'un de complètement naïf.
     - Vous n'avez pourtant pas l'air si naïve ...
     - Mon père me croyait tellement aveugle, lui. Il pensait que je ne pouvais pas comprendre les choses demandant une certaine réflexion. Mais maintenant, j'espère qu'il se rendra compte de ce que je vaux réellement.
     - Je, ... Oui. Mais passons justement à ce meurtre.
     - Pourquoi changez vous de sujet, Monsieur Crane, avez-vous peur de moi ?
     - Je ne vois pas pourquoi j'aurais peur de vous !
     - Monsieur Moravia vous avait pourtant prévenu.
     - De quoi parlez-vous ?
     - Vous le savez bien, Monsieur Crane. Vous avez vu ma main. Tout coïncide, n'est-ce-pas ?
     - Je ...
     - Ma mère était une bien jolie femme que je respectait beaucoup. Sa richesse laissait envieux bien des habitants de ce village, dont mon père. Il tua donc ma mère, la brûlant sur un chai.
     - Mais, mais, qui a donc tué Monsieur White dans ce cas ?
     - Moi bien sur, laisseriez vous quelqu'un tuer votre mère ? Mais assez discuter, vous m'êtes bien dangereux maintenant. Je vais devoir vous tuer."
La fillette souriait à présent. Le temps d'une rotation de son poignet, un cercle de flammes se dessina autour de l'inspecteur.
    "Ne vous en faites pas ! Vous ne sentirez pra..."
Un coup de feu parti des feuillages. Du rouge vint se mêler au blanc de la robe de la fillette. Elle finit par s'effondrer sur l'herbe. Les flammes s'éteignirent aussitôt et Ichabot se sortit vite de l'endroit où il demeurait prisonnier en époussetant son veston. L'aubergiste, Monsieur Moravia, sortit de sa cachette, armé de son fusil.
    "- C'était donc vous ?
     - Oui Monisieur, vous ne croyiez donc tout de même pas que j'allais vous laisser entre les mains de Jane white ?"

    Le lendemain matin, Ichabot Crane était déjà dans sa diligence, prête à partir. Monsieur Moravia arriva alors en courant.
    "- Bon voyage Monsieur Crane, et merci d'avoir résolu ce meurtre !
     - Ce fut un plaisir. Je tâcherais d'expliquer tout cela à mes supérieurs."
    La diligence partit alors, et Monsieur Moravia s'en alla s'occuper de son auberge.





Nouvelle imposée : Ecrire une nouvelle racontant une autre enquête avec l'inspecteur de Sleepy Hollow, Ichabot Crane, dans le cadre fantastique,  et la même ambiance que le film.



Quelle merde.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Par LAURI3 le Dimanche 23 mars 2008 à 22:09
genre j'avoue trop galere ce truc de merde xD

ps: ca va pas trop mal aux epaules esther ^^
 

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