La Petite Marchande d'Articles

Jeudi 26 mars 2009 à 19:37

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Sujet : Rédiger un portrait de l'Homme. Mettre en œuvre des procédés littéraires, des registres, des typologies, des genres et des choix d'écriture particuliers.


Aux Quatre Coins de l'Homme




    Il est 20h45, Jean-Paul a raté le début de son émission préférée, "saleté de changements d'horaires !" s'écrit-il. Les mains pleines de miettes de chips, il s'assied sur son canapé et se les essuie sur le pantalon. La fenêtre est ouverte, Jean-Claude grelotte. Il appelle sa femme pour régler le problème. Armée d'un plateau-repas, cette dernière accourt avec la délicate intention de se baisser pour ne pas gêner son mari en passant devant la télévision. Sa tête cacha pourtant le bas de l'écran plat Haute Définition. Jean-Claude, remplis de hargne, lui jeta à la figure en bafouillant qu'elle n'était pas transparente, n'aurait-elle pas pu passer derrière le canapé ?
    21h10, Jean-Claude est affalé sur son canapé, il dort. Le présentateur-télé, faisant rire le public, provoque par moment des grognements de l'endormis. Quoi qu'il en soit, Jean-Claude dort et sa femme doit à présent faire le ménage, sa mission aussi dure soit-elle, est de faire le moins de bruit que la télévision. Elle ramasse les bouteilles, les nombreux emballages, de toutes sortes de choses. Elle nettoiera les gouttes de sauce, de graisse sur le sol, slalomant entre tout cet étalonnage de déchets.
     Plus tard, la femme a terminé, elle sourit. Elle va pouvoir commencer son travail de mère, s'occuper du dîner des enfants. Les steaks surgelés se mettent à frire, les pommes de terre font de même sur une autre poêle. Les enfants sont attablés, ils attendent. La mère amène le sel, la sauce, le poivre l'eau et le soda. Le festin commence enfin : Antoine raconte sa journée, Charlotte, son casque sur les oreilles, s'occupe plutôt de finir vite la moitié de son assiette pour pouvoir rapidement monter dans sa chambre, tout ceci pendant que leur mère les regarde appuyée conter l'évier. Sa fille est montée, elle va pouvoir avoir une conversation sérieuse concernant les notes de son fils, la moyenne du trimestre n'est pas brillante.
    Le sujet est vite clos, la mère se retrouve alors seule dans la cuisine, grignotant un morceau de fromage. Charlotte, quant à elle, ne juge pas être seule dans sa chambre avec son ordinateur, les yeux à l'écoute de tout ragots intéressants, les oreilles omnibulées de tout un univers. Les lumières envahissent la pièce blanche et vide de toute décoration. Son ombre dessine sur le sol une forme longue et immobile, le chat ne voudra pas jouer avec elle. Mais l'inattendu se jeta sur sa proie : tout s'écroule durement sur elle, les larmes et cris engloutis affluent. Ses doigts arrêtèrent d'écrire. Pourtant si bien entourée, Charlotte se trouva bien seule ce soir-là.
    Antoine utilise lui, un autre moyen de communication : le téléphone à la main, appuyé contre l'oreille, il se renseigne sur les événements prévu le soir-même. Les nouvelles sont intéressantes, la nuit sera folle. Sans un bruit, se glissant en dehors de sa chambre, il ne voit personne dans le couloir, le salon situé au bout et l'entrée en bas de l'escalier : la voie est libre. mais le sac initialement accroché à son épaule, dégringole l'escalier dans un fracas à réveiller un mort, les bouteilles de verre s'entrechoquent mais pas une ne se casse, heureusement. La maison reste et demeure silencieuse malgré ceci. Jean-Claude, son père, dort paisiblement dans ses déchets, Charlotte se noie dans sa dépression, et Laurence réveille ses sens bien loin de sa famille.
    Maquillée et parfumée, pressant le pas le long des trottoir, elle ne pense plus à rien. Les respiration se mêlent aux cliquetis des ses talons. Son regard s'ouvre peu à peu et ses lèvres s'étirent à mesure de son avancée pour former un sourire. Laurence s'en va retrouver son autre homme. Soudain elle relâche la tension et ne vit qu'au présent, ne repense plus un souvenir ni ne se projette dans l'avenir, elle ne se préoccupe à présent plus que de son propre plaisir et ses désirs enfouis. Le voilà devant elle, la porte entre-ouverte. Les regards s'échangent, le temps n'est plus compté, ils ont toute la nuit.
    Antoine court dans la pénombre comptant une à une les secondes qui s'écoulent le rendant de plus en plus en retard. Son sac devient à chaque pas plus lourd dans sa course. Haletant dans la nuit, il court après sa soirée. Quelques minutes lui ont finalement suffit pour rejoindre l'endroit prévu. Chacun est à sa place : les bouteilles sont rangées sur la table de pique-nique, le reste, on sait où il se trouve.
    Le réveil est dur, ses paupière se lèvent doucement et difficilement. Soudain c'est l'inquiétude, la peur : ou est-il ? Une route, et puis rien. Il fait assez froid. La douleur le prend d'un coup, il ne comprend pas tout de suite d'où elle peut venir, inspectant ses membres un à un. Sa jambe est en sang et la douleur se fait de moins en moins supportable. Tremblant de tout son corps, il tente de soulever le jean collé à son tibias. Mais la vue du sang, son sang qui coule sans s'arrêter lui donne des nausées. Une seule solution lui vient alors à l'esprit : prendre son téléphone appeler de l'aide. Ca sonne...

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Dimanche 8 mars 2009 à 10:46

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       Les gens au boulot sont rarement toujours eux-même. La grande carapace connue par tous et par toutes n'est qu'en fait, un alignement de carrelage qui en reflettant la lumière illusionne chacun. Il faut le voir pour le croire. Chaque étape de ces périples me donne par le matérialisme, un état d'une vie qui était auparavant actuelle. Plus tard, je regretterais, mais pour l'heure, j'aime mon prochain, mon suivant, et mon dernier. Je l'aime, l'aide et l'appaise. Aussi cofin sois-tu, ne vas pas trop loin dans la cofinerie, l'humanité pourra te jouer des tours. Douceur ne rime pas avec Doute mais avec couleur. Je formerais un arc-en-ciel de souvenirs, aussi bons soient-ils, aussi mauvais soient-ils. La liste des mes erreurs est longue, mais je tenterais d'établir une liste aussi longue de "pardon". Ca ne suffira pas, mais aussi changée sois-je, je ne compte pas pardonner à cette vie les erreurs qu'elle-même a faite sans l'aide d'un mérite. Et pour cela, je m'éloigne de mes croyances, je me rapproche de la science et l'exactitude. Aussi ennuyeux soient-ils. Car H et son frère n'ont pas choisis de s'aligner avec O, comme ça pour donner un plaisir fou, une jouissance sans nom. Non, quoi que l'on dise, nous nous faisons bercer doucement dans un monde qui se dit sécurisé. L'un pourra se défoncer, l'autre non. Le résultat sera la même. Nous nous faisons dicter chaque étape, chaque point, et chaque mot de notre existance. Je me sens futile et maladroite. Plus tard, cette page me donnera une autre étape d'une vie qui se rapproche de Mr T.
      J'aime donner l'illusion d'une carapace. Mes carreaux sont souillés par la moisissure. Tonton Jacky, les radis, Pouf pouf pouf, les noix de cucu, les tata, les vieux drogués emmeneront la Terre loin de sa Lune, pour l'heure.




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C'est TataTeter qui l'a fait =O

Mercredi 24 décembre 2008 à 17:17

DON'T TALK DOWN TO ME. DON'T BE POLITE TO ME. DON'T TRY TO MAKE ME FEEL NICE. DON'T RELAX. I'LL CUT THE SMILE OFF YOUR FACE. YOU THINK I DON'T KNOW WHAT'S GOING ON. YOU THINK I'M AFFRAID TO REACT. THE JOKE'S ON YOU. I'M BIDING MY TIME, LOOKING FOR THE SPOT. YOU THINK NO ONE CAN REACH YOU, NO ONE CAN HAVE WHAT YOU HAVE. I'VE BEEN PLANNING WHILE YOU'RE PLAYING. I'VE BEEN SAVING WHILE YOU'RE SPENDING. THE GAME IS ALMOST OVER SO IT'S TIME YOU ACKNOWLEDGE ME. DO YOU WANT TO FALL NOT EVER KNOWING WHO TOOL YOU ?


Tate Museum


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A little wink for you.


            Encore une fois, les mêmes sentiments reviennent. Pour une fois, je n'ai d'autre chose à faire que d'attendre, attendre que tout passe, que tout s'efface, et qu'enfin j'accepte l'oubli, l'inconnu. Ainsi, je ne désire maintenant plus que de l'indifférence. Je ne te regarderais désormais plus dans les yeux, avec l'envie de te cracher toute ma méprise, tous mes sentiments à ton égare, à la figure. Non ... La Virevoltante Voluptueuse n'est plus de ce monde. Elle s'est enterré depuis peu, dans une grotte creusée par l'acide dans des milliers de détritus. Ah que la Vie est belle. Ah que cette pièce paraît vide, que mon dos se brise ... Ce qui est désolant, c'est que je vous voit de tels des êtres de pierre, qui malgré certains événements ne bougeront jamais le petit doigt, la vie se répète, et tout va bien. L'un insulte, brutalise, comme avant, comme si de rien n'était, sans réconfort. L'autre sourit, parle de ce si beau pays, de cette si belle musique de ces si belles histoires, comme si jamais, non jamais la vérité ne pourra être mise au grand jour. Notre vie se consacre maintenant à la soumission de cette triste vérité qui nous emporte vers la désespérance. Briser les espoirs, l'idéalisme, le bonheur, la jouissance, est possible, oui.
            Je brûlerais toutes pensées, je détruirais tous sentiments. Je prends la résolution de ne jamais plus oublier.

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Jeudi 11 décembre 2008 à 21:58






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Cette année, nous fêterons Noël à Trois
et ça ne fais que commencer



         Mon monde s'effondre sous mes pieds, sans même essayer d'attraper un quelconque pied  ou une pierre qui trainerait par là, je tombe, et m'écrase dans cet impression de déjà vu. Ces semaines de décombres, de moisissure, ces semaines d'apitoiement sur soi-même. Vraiment, celles-ci sonneront plus aigu encore, et sembleront être plus sérieuses et irréversibles. La Lune brille, tout semble être confus, la boule veut s'échapper par mon nombril et éclater tout sur son passage. La rage, telle une boule de feu envahit par les larmes attend chaque soir, patiemment et aisément dans le recul pour attaquer plus fort chaque fois. Mr D avait prévenu Mme D mais entre quelques paroles déplacées, elle ne s'en faisait finalement pas tellement. Le cœur en cristal. Énergie. Là tu nous en a donné de l'énergie. Ainsi, plus de poupée ni de blancheur pour m'attirer l'attention. Le rire est maintenant synonyme de partage de tensions entre stressés. Les crêpes fusent entre comprises. Et la bonne humeur n'arrive plus des mêmes personnes. Non, ce Noël ne sera pas et plus comme les autres.



Rien ne se perd
Tout se transforme.


Et malgré tout, j'ai cru me tromper :


Ce n'était tellement pas Réel.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Samedi 6 décembre 2008 à 23:48



Car aujourd'hui, je ne suis plus

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S
C
H
Y
Z
O
P
H
R
E
N
E




        Il est vrai que dans certaine circonstance l'heure n'est plus une denrée qui se serait perdue au centre d'une algue coulante. En revanche, rien n'a jamais été plus important dans ma vie que cette imposante chute, ce genre de chute où l'on se baisse pour la laisser voguer d'une passerelle à l'autre. Mais n'oublions pas la triste réalité :
 
Je souffre d'un complexe d'infériorité...
 
 

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Mardi 9 septembre 2008 à 18:20

       







         Un bois où là, chantaient des oiseaux baignant dans une flaque reflétant la lumière du Soleil, jaillissant de milles feux.
Dans ce bois, où les arbres, buvant a leur souhait une bonne gorgée de luminosité, chantaient doucement, à chaque brise que le vent leur dictait.
Dans ce trou de verdure, où l'on apercevait au loin une montagne se préparant à gober Soleil descendant, de ses deux bosses fières.
Dans cette flore, où l'herbe dansait follement, comme une vague se répandant à son rythme, sur toute l'étendue de verdure.
Ici, où l'on pouvait distinguer entre deux boulots droits comme des soldats saluant leur chef, un écureuil le regard pensif manger une fine noisette.
Parfait.
Vert.
Rien ne pouvait déranger ce vert, cette intimité florale, ce calme...
Or mis une tâche rouge. Bonnet blanc sur la tête, regardant droit devant. Petit pantalon blanc, comme son bonnet. Chaussures blanches à ses pieds accompagnaient son déguisement.
Sa tête, rouge comme le sang d'un soleil cou coupé avait les yeux clos. Elle était enfouie dans la fourrure de l'écureuil, toujours aussi concentré avec sa noisette.
Ses petites jambes ne frissonnaient pas sous la brise de l'air frais. Un petit sourire se devinait sous sa bouche entre-ouverte, immobile.
Il dormait paisiblement, une main sur le ventre, l'autre l'accompagnant.
Il dormait et quittait ce monde, ce calme, cette beauté.
D'autres petites créatures comme lui, étaient elles, bleues avec un sourire aux lèvres, elles couraient, elles savouraient le plaisir de briser ce calme. Une lançant un ballon a l'autre. L'autre chantant. Et d'autres se suivant pour aller construire un pont, toutes ensembles.
Lui. Il était seul, rouge, cette couleur laissant difficilement apparaitre au autre rouge, cette fois plus foncé.
Il avait froid. Ses doigts laissaient voir un semblant de ferraille scintillante. Elle brillait sous cette belle lumière.
Et lui, sombrait.
L'écureuil, alarmé par un bruit de branches cassant par le vent, s'enfuit faisant plusieurs bonds vers l'avant, et grimpant sur l'arbre le plus proche.
Et là, son tracé, du schtroumpf rouge à cet arbre impressionnant, était parfaitement visible. Sa queue était elle aussi imbibée de rouge.

« «

Car jamais, non jamais, je n'oublierais.

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Vendredi 18 juillet 2008 à 20:26










      Radiohead
Le temps

      des mutants


C
'est l'histoire d'un vilain petit canard qui voulait grimper sur le toit du monde. Au prix d'une volonté incroyable, aidé par un talent hors norme, Thom Yorke est parvenu à faire de Radiohead le groupe phare d'une époque en plein mutation. A la fois populaire et expérimental, magnétique sur scène et défricheur en studio, le quintet chercheur aura mis au moins de vingt ans pour rénover le rock en profondeur. De sa conception à la façon de l'acouter et de le diffuser. Par Eléonore Colin et Richard Robert


L
e grand public découvrit Radiohead avec Creep, tube d'électricité déchiquetée qui disait :  "Je suis un monstre / Je suis un zarbi / Qu'est-ce que je fous ici ? / Ce n'est pas chez moi." D'un tel hit, récupéré par le cinéma et adopté comme BO du mal-vivre par toute une génération orpheline de Nirvana, beaucoup de groupes ne se seraient jamais relevés. Mais Radiohead fera sienne cette intérrogation : dans le rock, le groupe se demande ce qu'il fait ici - et répond en jurant qu'il n'est chez lui qu'ailleurs, nomade par nécessité artistique. Radiohead, en une vertigineuse accélération de son histoire, entraînera ainsi son public et le rock même dans une fascinante fuite en avant. Comme tout grand artiste pop, Bowie à Björk, il ira ainsi constament se ressourcer du côté des avant-gardes, à la fois vampire et passeur. Il deviendra ainsi un monstre, un zarbi, dont chaque mouvement sera immédiatement epié applaudi et vite suivi.
Chez lui, c'est demain.
JB Beavallet



Un best-of est toujours l'occasion de dresser le bilan d'une carrière. Radiohead n'échappe pas à la règle, avec une compilation qui prouve que le groupe, loin de se réinventer à chaque album comme on l'a souvent cru, a respecté une logique implacable.
                                                                                                       
       Par Michika Assayas








OK COMPUTER
Ce troisième opus en forme
de consécration prend le large à bord
de chansons vertigineuses.


Depuis quelques semaines, l'épiderme pourtant opaque et coriace formé autour de Radiohead laissait perler la rumeur d'un troisième album cyclonique. Afin d'encaisser le choc, on aura pris soin de nous confier Airbag à l'entrée : sage précaution. Fort avis de tempête, donc. Parti bille en tête, sans cahier des charges - "Prenez tout le temps nécessaire, enregistrez où vous voulez et avec qui vous voulez", s'était résolue à dire la maison de disques -, Radiohead remporte le bras de fer qui l'opposait à tous ceux qui voyaient dans le clonage de Creep le seul salut du groupe. Mais Thom Yorke ne s'est jamais laissé griser par la perspective des stades promise au quintette. The Bends, déjà, entamait un reflux vers des frontières mouvantes.
Un saut de l'ange sans élastique, telle est la manière qu'a choisie Radiohead pour échapper à son destin. D'abord, tenir tête aux radios, comme le prouve Paranoid Android, premier single qui frise les sept minutes. On pense dés lors à R.E.M., à la beauté noire et fracassée de Drive. OK Computer recense douze manière de quitter la chaussée. C'est cette vision plurielle et anarchique qui confère au groupe une identité exemple de toute référence contrôlée. Évidemment. Radiohead doit beaucoup à Television ou à Magazine. Mais il doit surtout à lui-même cette violence rentrée qui fait basculer les chansons hors de leur cadre. La voix de Yorke s'abstient de toute dérive théâtrale pour se mouvoir en travellings ponctués de zooms chirurgicaux, appuyés par un scénario musical foisonnant de trouvailles - tel qu'en témoigne Exit Music (for a film). C'est un tremblement de terre dont londe de choc n'oubliera personne : ni les down en triomphe ni la postérité qui se chargera du sort de Karma Police ou de No Surprises.
CHRISTOPHE CONTE








IN RAINBOWS
Ce disque, distribué d'abord sur le net,
pousse à nouveau les auditeurs à
mener plus loin encore leur réflexion.


En sortant lui-même, le 10 octobre, In Rainbows uniquement en téléchargement, Radiohead donne le ton à suivre pour les prochains mois. Le groupe n'est pas le premier à tenter le coup, mais aucun autre ne peut revendiquer des chiffres de vente aussi énormes. Quelle que soit la manière de le sortir, un nouvel album de Radiohead demeure un vrai événement, esthétique et artistique. Même si quelques morceaux sont écrits depuis longtemps, les fans les plus assidus en connaissaient certains ; mais dans des versions live qui n'ont pas grand chose à voir avec la luxuriance et la volupté du son In Rainbows. Car, après deux morceaux aux airs faussement énervés, le reste du disque témoigne de beaux moments d'un calme somptueux, emplis de réverbérations enveloppante et menées par quelques-uns des textes les plus beau de Thom Yorke. In Rainbows semble porté par une vision désabusée de la société contemporaine, mais aussi par un fort désir de changer le monde, de ne pas se laisser atrophier. Les plus grincheux diront que Radiohead prouve une fois encore qu'il n'est qu'un groupe pour adolescents et étudiants (attardés). Les autres comprendront que c'est bien ce groupe qui pousse tout le monde vers le haut - à commencer par son propre public.
JOSEPH GHOSN






Volume #1 * Juin 2008

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Dimanche 3 février 2008 à 10:45

Vincent
[By Tim Burton]




Voici Vincent Dupont, il vient d'avoir 7 ans.
il est toujours poli, c'est un garçon charmant.
Vincent est affectueux, d'une grande gentillesse,
mais il veut faire des films d'horreur comme Vincent Price.

Sa soeur, son chien, son chat, lui tiennent compagnie,
mais il serait bien mieux avec les chauves-souris.

Là il ferait marcher ses inventions terribles,
et promènerait seul son tourment indicible.

Quand sa tante vient le voir, Vincent est tout sourire,
il veut pour son musée la plonger dans la cire.

Il fait des expériences sur son chien, Aimable,
dans l'espoir de créer un monstre épouvantable,
et de trouver, avec ce sinistre vaurien,
des proies faciles dans le brouillard londonien.

Mais il ne pense pas qu'à des crimes lugubres,
il aime peindre et lire, ce qui est très salubre.
Seulement ce qu'il lit n'est pas de tout repos
Vincent a pour auteur favoris Edgar Poe.

Un soir, dans une horrible histoire d'élixir,
il lut un paragraphe qui le fit pâlir,
la nouvelle qu'il lu le berça d'épouvante,
sa très belle femme est enterrée vivante.
Il creusa pour s'assurer qu'elle était bien morte,
en détruisant ainsi des fleurs de toute sortes.

Sa mère l'envoya méditer dans sa chambre,
Il su que de ce monde il ne serait plus membre.
Et qu'il devrait passer le restant de ses jours,
seul avec le portrait de son défunt amour.

Vincent se morfondait, souffrait mille tourments,
Lorsque sa mère ouvrit la porte brusquement.
Elle dit : "Si tu veux tu peux sortir jouer,
Il y a du soleil, il faut en profiter."

Vincent voulut parler, aucun son ne sortit,
son long isolement l'avait fort affaiblit.
Il prit donc une plume et griffonna très vite ;
"Possédé par ce lieu, jamais je ne le quitte."

"Tu n'es pas possédé, tu n'es pas presque mort,
ce n'est que dans ta tête, tous ces mauvais sorts,
tu n'es pas Vincent Price, tu es Vincent Dupont,
tu n'es pas un timbré, mais un petit garçon,
tu viens d'avoir 7 ans, et même, tu es mon fils,
alors tu vas sortir, et prendre de l'exercice."

Ayant lâché ces mots, la mère repartit,
et pendant que Vincent restait abasourdi...
La chambre vacilla et trembla de partout,
il comprit qu'il était désormais vraiment fou.

Il vit son chien, Aimable, ressurgir en trombe,
et entendit sa femme, l'appeler d'outre tombe;
de son cercueil parvenait sa voix sépulcrale,
et des fentes des murs sortaient ces mains spectrales.

Toutes les horreurs qu'en rêve il avait créées,
transformèrent son rire en clameurs terrifiées.

Pour fuir cette folie il alla vers la porte,
mais il tomba, sans vie, comme une feuille morte.

Ce fût d'une voix faible et lente qu'il cita,
La fin du "Corbeau" d'Edgar Poe comme constat;

"Et mon âme de cette ombre à l'air incongru,
Clouée au sol ne s'élèvera -- jamais plus."







Vincent Malloy is seven years old,
he's always polite and does what he's told.
For a boy his age he's considerate and nice,
but he wants to be just like Vincent Price.
He doesn't mind living with his sister dog and cats,
though he would rather share a home with spiders and bats,
there he could reflect on the horrors he has invented,
and wonder dark hallways alone and tormented.

                                                   

Vincent is nice when his aunt comes to see him,
but imagines dipping her in wax for his wax museum.
he likes to experiment on his dog Ebocrombi,
in the hops of creating a horrible zombie.
So he and his horrible zombie dog,
could go searching for victims in the London fog.
His thoughts though aren't only of goulish crime,
he likes to paint and read to pass some of the time,

 

While other kids read books like "Go Jane go",
Vincent's favourite author is, Edgar Allan Poe.
One night while reading a gruesome tale,
he read a passage that made him turn pale,
such horrible news he could not survive,
for his beautiful wife had been buried alive.


He dug out her grave to make sure she was dead,
unaware that her grave was his mother's flower bed.
his mother send Vincent off to his room,
he knew he'd been banished to the tower of doom.
where he was sentenced to spend the rest of his life,
alone with the portrait of his beautiful wife.


While alone and insane encased in his doom,
Vincent's mother burst suddenly into the room.
she said "If you want to, you can go out and play,
It's sunny outside and a beautiful day."
Vincent tried to talk but he just couldn't speak,
the years of isolation had made him quite weak.

 

So he took out some paper and scrawled with a pen;
I'm possesed by this house and can never leave it again.
his mother said: "you are not possesed and you are not almost dead,
these games that you play are all in your head,
you are not Vincent Price your'e Vincent Malloy,
your'e not tormented or insane you're just a young boy,
you're seven years old and you are my son,
I want you to get outside and have some real fun."

 

Her anger now spent she walked out through the hall,
while Vincent back slowly against the wall..
The room started to sway to shiver in crick,
his horrored insanity had reached it's peak.
he saw Ebocrombi his zombie slave,
and heard his wife call form beyond the grave;
she spoke from her coffin and made goulish demands,
while through cracking walls reached skeleton hands.


Every horror in his life that had crept through his dreams,
swept his mad laughter to terrified screams.
To escape the badness he reached to the door,
but fell limp and lifeless down, on the floor.
His voice was soft and very slow,
as he quoted the "raven" from Edgar Allan Poe;
"and my soul from out that shadow that lies floating on the
floor, shall be lifted, nevermore."


C'est TataTeter qui l'a fait =O

Dimanche 3 février 2008 à 1:12

   Henley on Thames




    Un vent frais traversait les rues de New York par ce matin ensoleillé. Ichabot Crane se tenait debout, une à lettre dans sa main et il se dirigea vers la table poser la lettre. Une fois lue, Ichabot se précipita sur son attirail d'instruments de chirurgien, tous plus effrayants les uns que les autres. Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Les affaires reprenaient.
    La lettre venait d'un petit village isolé, du nom de Henley on Thames, ou l'on demandait a l'inspecteur de dénouer une affaire des plus "mystérieuses". Deux meurtres avaient été commis, les victimes faisant partie d'une famille hautement placée dans le village. Tous deux avaient été tués de la même manière. Ichabot n'en savait pas plus.
    Il appela alors une diligence. "A Henley on Thames Cocher !"

    Le voyage était si long qu'il passa une journée entière a l'intérieur. La diligence s'arrêta enfin, Ichabot n'eut pas le temps d'attraper la poignée de la portière qu'elle s'ouvrit d'elle même. Une petite fille habillée d'une robe blanche, les pieds nus, se tenait devant lui, immobile et muette. Elle avait des cheveux blonds resplendissants et des yeux bleus si profonds qu'ils inspiraient une certaine inquiétude.
    " - Aheum ... Enchanté, mademoiselle.
      - Bon voyage Monsieur Crane ?"
Suite à ces dires, la jeune fille s'en alla soudainement vers l'obscurité. Ichabot se précipita hors de la diligence pour voir où se dirigeait la fillette mais elle avait déjà disparu. Surpris de cette rencontre, il saisi sa mallette et se mit en marche pour le village. La nuit était noire, il aperçut au loin une lueur jaunâtre et fut donc obligé de s'y rendre. Il frappa à la porte, celle-ci s'ouvrit soudainement, c'était un vieil homme qui apparaissait devant lui.
    "- Bonjour, Monsieur Crane, je suppose ?
     - C'est cela, et vous êtes ..?
     - Theodor Moravia.
     - Pourrais-je dormir ici, le temps de cette enquête ?
     - Oh oui bien sur, entrez donc que je vous explique."
Ces civilités faites, Ils s'installèrent tous deux prés du feu. L'aubergiste commença son récit.
    "- Deux meurtres ont donc été commis dans ce village. Tous deux dans la même demeure, c'est justement celle qui se tient en face. Ils étaient mari et femme, c'était des gens très réputés vous savez ? Les White. Le plus étrange dans tout ceci, c'est qu'ils se sont en allés par la même cause ...
     - Laquelle, je vous prie ? demanda-t-il, armé de son carnet.
     - Les flammes de l'Enfer Monsieur.
     - Quand ils n'ont pas d'explications, les Hommes ont la fâcheuse habitude de trouver la sorcellerie comme coupable. Je crois, moi, en la science et la raison.
     - Nous sommes bien loin de votre science Monsieur.
     - ... Quelle était cette fille blonde qui m'a accueilli en sortant de ma diligence ?
     - Cela doit être Jane White, la fille des victimes, elle se promène souvent la nuit tombée, dans la forêt en face. Méfiez-vous d'elle Monsieur l'inspecteur, elle serait capable de tout pour vous éloigner de sa route.
     - Vous voulez dire que ...
     - C'est exact, Monsieur, je la soupçonne, et je ne suis pas le seul, d'avoir tué ses deux parents.
     - Nous vérifierons cela. Pour l'instant, je ne demande qu'à trouver un bon lit afin de pouvoir m'endormir."
   
    À l'aube, Ichabot était déjà levé. Sa mallette dans la main gauche, il s'en alla vers cette demeure. Massive malgré ses toitures pentues et ses hautes fenêtres, elle semblait tout droit sortie de l'ancien temps. Des gouttières, mal entretenues, pendaient au coin des murs et le petit toit qui couvrait la galerie extérieure était par endroits totalement effondré. Sans faire attention à ces détails sinistres, Ichabot monta l'escalier d'accès et poussa l'épaisse porte en bois. Des signes étaient gravés sur l'extérieur ce qui n'était pas pour rassurer Ichabot. La maison avait l'air d'avoir eu des bouleversements. Des tables étaient renversées, il y avait des traces de suie sur le mur. L'inspecteur s'intéressait pourtant au premier étage. L'aubergiste lui avait dit le matin-même que les meurtres auraient été commis a l'étage. Il y monta donc.
    Le couloir était sombre, il n'y avait aucune fenêtre et toujours ces traces de suie sur le long. Au fond, une porte ouverte laissait passer de la lumière, il s'y approcha, poussa la porte et un horrible spectacle s'imposa à lui. Une grosse araignée était pendu au mur. Il sursauta en laissant entendre un cri mais finit par reprendre ses esprits. Il se précipita dans la chambre de tel qu'il ne prit le risque de se faire attaquer par le monstre.
    S'avançant dans la pièce ornée de dessins symboliques, il sentit un craquement sous son pied. C'était un oiseau, plus exactement un cardinal. Remplie de peur, il saisit l'oiseau en question. mais pourtant, la cause de sa mort n'avait pas été son pied maladroit, mais une aiguille qui lui transperçait la gorge. Il le lâcha sur le coup, se retourna d'un seul trait et remarqua des dizaines d'oiseaux accrochés par un fil, celui là avait dû tomber.
    "Aimez-vous les oiseaux, Monsieur Crane ?"
Il sursauta de nouveau, un cri, cette fois plus poussé accompagna ce sursaut. C'était Jane White, la fillette qui terrorisait ce pauvre village.
    "- Ah ! C'est vous. Que faites vous ici ?
     - N'ai-je donc pas le droit de pénétrer dans ma chambre, Monsieur Crane ?
     - C'est donc votre chambre.
     - Elle l'est, en effet. Sa main entre-ouverte laissait apparaître de la suie sur celle-ci.
     - ...Savez-vous où sont enterrés vos pauvres parents, mademoiselle ? voulant à tout pris changer de conversation.
     - Bien sur, suivez-moi, Monsieur Crane."
Après une longue marche, tous deux firent faces à un cadavre de corbeau.
    "Ne regardez pas par là, c'est ici qu'il faut regarder."
Sur la gauche, deux formes carbonisés étaient allongées sur l'herbe.
    "- Comment ? C'est vous qui les avez déterré ?
     - Je savais bien que vous alliez vous y intéresser, Monsieur Crane."
L'inspecteur fit un pas en arrière.
    "- Vous savez, Monsieur Crane, je n'ai jamais supporter l'idée qu'on puisse me traiter comme une petite fille insouciante du monde qui l'entoure, quelqu'un de complètement naïf.
     - Vous n'avez pourtant pas l'air si naïve ...
     - Mon père me croyait tellement aveugle, lui. Il pensait que je ne pouvais pas comprendre les choses demandant une certaine réflexion. Mais maintenant, j'espère qu'il se rendra compte de ce que je vaux réellement.
     - Je, ... Oui. Mais passons justement à ce meurtre.
     - Pourquoi changez vous de sujet, Monsieur Crane, avez-vous peur de moi ?
     - Je ne vois pas pourquoi j'aurais peur de vous !
     - Monsieur Moravia vous avait pourtant prévenu.
     - De quoi parlez-vous ?
     - Vous le savez bien, Monsieur Crane. Vous avez vu ma main. Tout coïncide, n'est-ce-pas ?
     - Je ...
     - Ma mère était une bien jolie femme que je respectait beaucoup. Sa richesse laissait envieux bien des habitants de ce village, dont mon père. Il tua donc ma mère, la brûlant sur un chai.
     - Mais, mais, qui a donc tué Monsieur White dans ce cas ?
     - Moi bien sur, laisseriez vous quelqu'un tuer votre mère ? Mais assez discuter, vous m'êtes bien dangereux maintenant. Je vais devoir vous tuer."
La fillette souriait à présent. Le temps d'une rotation de son poignet, un cercle de flammes se dessina autour de l'inspecteur.
    "Ne vous en faites pas ! Vous ne sentirez pra..."
Un coup de feu parti des feuillages. Du rouge vint se mêler au blanc de la robe de la fillette. Elle finit par s'effondrer sur l'herbe. Les flammes s'éteignirent aussitôt et Ichabot se sortit vite de l'endroit où il demeurait prisonnier en époussetant son veston. L'aubergiste, Monsieur Moravia, sortit de sa cachette, armé de son fusil.
    "- C'était donc vous ?
     - Oui Monisieur, vous ne croyiez donc tout de même pas que j'allais vous laisser entre les mains de Jane white ?"

    Le lendemain matin, Ichabot Crane était déjà dans sa diligence, prête à partir. Monsieur Moravia arriva alors en courant.
    "- Bon voyage Monsieur Crane, et merci d'avoir résolu ce meurtre !
     - Ce fut un plaisir. Je tâcherais d'expliquer tout cela à mes supérieurs."
    La diligence partit alors, et Monsieur Moravia s'en alla s'occuper de son auberge.





Nouvelle imposée : Ecrire une nouvelle racontant une autre enquête avec l'inspecteur de Sleepy Hollow, Ichabot Crane, dans le cadre fantastique,  et la même ambiance que le film.



Quelle merde.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

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