Un bois où là,
chantaient des oiseaux baignant dans une flaque reflétant la
lumière du Soleil, jaillissant de milles feux.
Dans ce bois, où les arbres, buvant a leur souhait une bonne gorgée de luminosité, chantaient doucement, à chaque brise que le vent leur dictait.
Dans ce trou de verdure, où l'on
apercevait au loin une montagne se préparant à gober Soleil
descendant, de ses deux bosses fières.
Dans cette flore, où l'herbe dansait follement, comme une vague se répandant à son rythme, sur toute l'étendue de verdure.
Ici, où l'on pouvait
distinguer entre deux boulots droits comme des soldats saluant leur
chef, un écureuil le regard pensif manger une fine
noisette.
Parfait.
Vert.
Rien ne pouvait déranger ce vert, cette intimité florale, ce calme...
Or mis une tâche rouge. Bonnet blanc sur la tête, regardant droit devant. Petit pantalon blanc, comme son bonnet. Chaussures blanches à ses pieds accompagnaient son déguisement.
Sa tête, rouge comme le sang d'un soleil
cou coupé avait les yeux clos. Elle était enfouie dans la fourrure de l'écureuil, toujours aussi concentré avec sa noisette.
Ses petites jambes ne frissonnaient pas
sous la brise de l'air frais. Un petit sourire se devinait sous sa
bouche entre-ouverte, immobile.
Il dormait paisiblement, une main sur le ventre, l'autre l'accompagnant.
Il dormait et quittait ce monde, ce calme, cette beauté.
D'autres petites créatures comme lui,
étaient elles, bleues avec un sourire aux lèvres, elles couraient,
elles savouraient le plaisir de briser ce calme. Une lançant un ballon
a l'autre. L'autre chantant. Et d'autres se suivant pour aller construire un pont, toutes ensembles.
Lui. Il était seul, rouge, cette couleur laissant difficilement apparaitre au autre rouge, cette fois plus foncé.
Il avait froid. Ses doigts laissaient voir un semblant de ferraille scintillante. Elle brillait sous cette belle lumière.
Et lui, sombrait.
L'écureuil, alarmé par un bruit de branches
cassant par le vent, s'enfuit faisant plusieurs bonds vers l'avant, et
grimpant sur l'arbre le plus proche.
Et là, son tracé, du schtroumpf rouge à cet arbre impressionnant, était parfaitement visible. Sa queue était elle aussi imbibée de rouge.
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