La Petite Marchande d'Articles

Jeudi 1er octobre 2009 à 21:34

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     Pour la première fois, les deux chapitres du livre s'entrechoquent. Avant ... avant, la simplicité les sauvait, ils alternaient, sagement, patients. Ce n'était qu'après la préface qu'ils avaient la bonté d'intervenir. Une histoire passionnante à chaque fois. Une histoire silencieuse, qui se suivait discrètement entre les rires et les sourires. Le chapitre Un commençait son histoire, bien plus töt que le Deux, lui n'arriva qu'ensuite, au moment opportun pour lui aussi commencer sa petite histoire. Ainsi, chacun leur tour, ils s'invitaient pour créer un peu de vie. Ce ne fut qu'après un long silence pesant, le manque était trop grand, qu'ils décidèrent d'intervenir au même instant, à la même heure, l'effet étant deux fois plus grand, le coup était bien plus réussi, ceci pour le plus grand bonheur du lecteur. Le chapitre Deux, redondant, faisant intervenir sans cesse les mêmes personnages, ne perdait pas de sa force, il avait le génie pour créer des actions plus fortes encore à chaque intervention, le lecteur ne s'ennuyait pas, la surprise était à chaque fois plus intense, plus surprenante. Le chapitre Un, lui agissait à l'inverse. Les personnages principaux changeait, leur caractère s'opposait en tout point, les pensées, les paysages, ... Mais l'histoire était toujours la même, encore et toujours.

     Ils seront au rendez-vous demain. Ils seront là, attendant impatiemment leur lecture. Le livre sera là, devant la porte. Et rien ne l'enlèvera de cette place, personne. Car le Chat est noir, car le père hausse les épaules, car le frère est loin, et parce que jamais plus, non jamais plus, l'appel sera assez fort pour empêcher l'inévitable. Alors, c'est après un an de lecture que le lecteur comprend enfin une chose : lui n'est qu'acteur dans ce conte sans fin, et ce sont ces chapitres qui le lisent, tranquillement au fond d'un fauteuil, se régalant de ce scénario si rayonnant. Le sourire se dessinait, les éclatement de rires fusaient, le cuir était doux au touché. Le jour de fermeture n'est pas encore arrivé, l'histoire ne s'arrête pas aujourd'hui, elle ne fait que commencer.
Enjoy.

I hate days like This.

C'est TataTeter qui l'a fait =O

Par Orange.amer le Samedi 31 octobre 2009 à 14:41
Elle est difficile à cerner.
Ta métaphore.
ça t'rend plus mystérieuse que jamais t'sais : )
J'ai beau lire & relire avec plusieurs versions, plusieurs idées ou images... Mais j'me gourre surement.
J'imagine qu'expliquer serait un peu long & que t'en as peut-être ni l'envie, ni le besoin...
J'naime pas quand tu hates les days like this. Mais il ya toujours des jours un peu moins roses qu'à l'habitude, et dans l'fond c'est plutôt une bonne chose.


Je pense [ & cet avis reste personnel ] qu'on a pas besoin de se connaitre "comme dans un livre ouvert". Y'a pas besoin de se dire "tous nos moindres secrets" pour être là l'une pour l'autre.
Mais si un jour t'explose un peu, j'rammasserai tes miettes, toutes.

Sur ce[ ux ], très belle photo : Souvenir Rock en Seine !
Ce soir, Halloween-party !
& we like nights like this ;)
 

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